AGENDA SOCIAL du 15 février 2010 suite à la rencontre avec Nicolas Sarkosy
Salaires
Nécessité de soutenir la consommation et élément essentiel d’une meilleure répartition des richesses. Responsabilité des pouvoirs publics en matière de SMIC, d’impulsion des négociations de branches, d’exonération des cotisations sociales patronales.
Emploi
Outre l’évaluation indispensable des 34 milliards d’euros d’exonérations, nécessité de mettre en place l’allocation de solidarité intergénérationnelle, de conditionner les aides publiques à des engagements en terme d’emploi et/ou de salaires, de lutter contre la précarisation des emplois, de mettre temporairement en place des préretraites, de traiter la question des relations donneurs d’ordre/sous-traitants.
Chômage – fin de droits
Nécessité d’une convention Etat/UNEDIC pour traiter de la prolongation des indemnisations et des conditions d’entrée en l’allocation spécifique de solidarité (ASS).
Après avoir obtenu le maintien de l’AER en 2009, FORCE OUVRIERE exige son maintien en 2010. Renforcement des moyens humains de Pôle emploi et amélioration des conditions de travail.
Egalité salariale
Outre les négociations à venir, nécessité pour le gouvernement de mettre en place un système de sanctions.
Services publics
Nécessité d’un moratoire sur la mise en place de la RGPP.
Retraites
Nécessité d’un calendrier long.
Pour FORCE OUVRIERE, la question essentielle est celle du financement, ce qui pose le problème de la politique économique et fiscale.
Refus de tout report du droit à la retraite après 60 ans et de tout allongement de la durée de cotisations.
Maintien du statut général de la fonction publique.
Dépendance
Mise en place d’un régime de base universel.
Pénibilité physique
A déconnecter du dossier retraite. Peut facilement se régler avec mis en place d’une cotisation patronale faible et mutualisée.