Fo TOTAL le site reprend du service quelques temps avnat une nouvelle version
Suite à l'arret de notre site internet le blog va reprendre du service
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Bientôt une rumeur, mélée de cris de slogans de battements de tambours grossit, enfle et le cortège apparaît.
En tête, Claude Maghue coordinateur FO pour le groupe Total et Patrice Leclaire DS (délégué Syndical) FO à la Raffinerie des Flandres suivis par les quelques centaines de salariés et sous-traitants impactés par le projet.
Pendant la manifestation, la direction avec à sa tête Michel Benezit confirme a l'intersyndicale que la raffinerie vit ses derniers mois dans sa structure actuelle et que le projet d'un centre de formation et les promesses de reclassement sont maintenus, les salariés grâce au soutien d'un camion sono orné des oriflammes multicolores de la contestation chantent leurs slogans revendicatifs.
Les nombreux passants à cette heure de mi-matinée se rendent à leur travail dans les tours et immeubles environnants de ce quartier d'affaire. Surpris tout d'abord par toute cette agitation certains accèlerent le pas d'autres ralentissent, observent et approuvent. Comment le premier groupe Français, quatrième pétrolier mondial qui s'enorgueillît de faire 8 milliards d'euros de bénéfices nets pour l'année 2009 peut t'il mettre ainsi en péril l'avenir de centaines de salaries et de sous traitants ainsi que leur famille dans une région déjà durement touchée par le chômage?. Quel avenir pour leurs enfants?
Bientôt, la pause casse-crôute méritée entrecoupe cette journée déjà riche d'émotion. Sur la dalle du Parvis de la défense les premiers" Robocop" apparaissent et les camions bleu-marine caractéristiques des escadrons de gendarmes mobiles sont garés prêts à déverser leur contenu guerrier pourfendeur de salariés. Les gradés, talkie-walkie en main nous observent d'un regard inexpressif qui en dit long tout de même sur la suite des évenements. Nous l'avons vécu ceci en 1999 et les souvenirs remontent.
Grande manifestation au quartier d'affaires de la Défense des salariés et sous traitants de la raffinerie des Flandres pour le maintien de l'activité de raffinage en France et la pérénité de leurs emploi.
F.O y était!
Deux des représentants Force Ouvriére de la délégation venue spécialement du Centre de recherche Jean-Feger de Pau soutenir nos camarades qui luttent pour garder leur emploi.
Les médias, veulent du sensationnel, et coupent les interventions et prises de paroles de FO.
D'autant plus, que la CGT est majoritaire dans l'UES AVAL de TOTAL et que pour notre part nous ne sommes plus représentatifs que dans 2 raffineries sur les 6 de TOTAL.
Néanmoins la presse écrite est moins dans le spectaculaire et le sensationnel que les médias télévisés, plusieurs articles et photos de FO sont parues dans les journaux (Les échos, le Parisien, la Voix du Nord et Libération...).
En ce qui concerne la TV, plus de 45 mn d'interviews, aussi bien dimanche que mardi. Peu de choses ont été diffusées, avec parfois des extractions montrant des propos de FO vindicatifs mais néanmoins réalistes.
Force Ouvrière n'a pas l'habitude de jeter de l'huile sur le feux, mais plutôt de construire et d'être réaliste dans ces commentaires et propos, ce qui ne satisfait pas les médias télévisuels, ce qu'ils veulent c'est du sensationnel.
Le envolées lyriques du représentant de la CGT digne du théatre, plaisent aux dramaturges de la télé réalité.
Les avancées obtenues l'ont été grace à l'intersyndicale.
Suite a la réunion entre les OS et la Direction de Total hier Après Midi
trouvez les engagements pris par TOTAL pour résoudre le problème de la raffinerie des Flandres
Une grève chez Total en France, en soutien aux salariés de la raffinerie de Dunkerque menacée de fermeture, a entraîné mercredi des perturbations de l'activité notamment dans les raffineries dont le débit était réduit au minimum, a indiqué la direction du groupe pétrolier.
"Toutes les raffineries sont touchées par le mouvement, ainsi que 12 dépôts. Le groupe a pris des dispositions pour que cela n'ait pas d'impact significatif sur l'approvisionnement des clients", a précisé un porte-parole, alors que la grève, à l'appel d'une intersyndicale CGT-CFDT-Sud-FO, est prévue pour au moins 48 heures jusqu'à jeudi soir.
Total compte six raffineries en France: Dunkerque, Gonfreville, Donges, Grandpuits, Feyzin et Provence.
D'après la CGT, le taux de grévistes "dépasse les 95%" dans les raffineries et une quinzaine de dépôts, qui se retrouvent "en arrêt total d'entrées et sorties de produits pétroliers".
L'intersyndicale attend notamment de Total et du gouvernement le "redémarrage de la raffinerie des Flandres" près de Dunkerque et la "tenue d'une table ronde nationale" sur "l'avenir du raffinage et la dépendance énergétique du pays", selon un communiqué de la CGT.
A la raffinerie de Dunkerque, en grève depuis un mois, les salariés ont investi depuis mardi les locaux administratifs du site pour réclamer des réponses sur leur avenir et la nomination d'un médiateur.
Selon Patrice Leclaire, délégué FO, il y avait mercredi toujours "100% de grévistes". Environ une centaine de grévistes se trouvaient en milieu de matinée dans les locaux administratifs, tandis que 70 autres s'étaient rassemblés devant l'usine, sur le piquet de grève installé depuis plus d'un mois.
Les salariés de Dunkerque attendent beaucoup du mouvement national de grève. "Même avec la grande détermination qui est la nôtre, (si on reste) seuls, on ne pourra pas faire avancer les choses", estime M. Leclaire.
La direction de Total a simplement confirmé que "le mouvement de grève se poursuit" dans cet établissement. Ses salariés seront fixés sur leur sort le 29 mars lors d'un comité central d'entreprise où sera présenté le projet industriel pour ce site dont l'activité raffinage est à l'arrêt depuis septembre.
Agence France-Presse
vous trouverez ci joint le communiqué diffusé ce jour par l'intersyndicale des Flandres
Salaires
Nécessité de soutenir la consommation et élément essentiel d’une meilleure répartition des richesses. Responsabilité des pouvoirs publics en matière de SMIC, d’impulsion des négociations de branches, d’exonération des cotisations sociales patronales.
Emploi
Outre l’évaluation indispensable des 34 milliards d’euros d’exonérations, nécessité de mettre en place l’allocation de solidarité intergénérationnelle, de conditionner les aides publiques à des engagements en terme d’emploi et/ou de salaires, de lutter contre la précarisation des emplois, de mettre temporairement en place des préretraites, de traiter la question des relations donneurs d’ordre/sous-traitants.
Chômage – fin de droits
Nécessité d’une convention Etat/UNEDIC pour traiter de la prolongation des indemnisations et des conditions d’entrée en l’allocation spécifique de solidarité (ASS).
Après avoir obtenu le maintien de l’AER en 2009, FORCE OUVRIERE exige son maintien en 2010. Renforcement des moyens humains de Pôle emploi et amélioration des conditions de travail.
Egalité salariale
Outre les négociations à venir, nécessité pour le gouvernement de mettre en place un système de sanctions.
Services publics
Nécessité d’un moratoire sur la mise en place de la RGPP.
Retraites
Nécessité d’un calendrier long.
Pour FORCE OUVRIERE, la question essentielle est celle du financement, ce qui pose le problème de la politique économique et fiscale.
Refus de tout report du droit à la retraite après 60 ans et de tout allongement de la durée de cotisations.
Maintien du statut général de la fonction publique.
Dépendance
Mise en place d’un régime de base universel.
Pénibilité physique
A déconnecter du dossier retraite. Peut facilement se régler avec mis en place d’une cotisation patronale faible et mutualisée.
Les OS ont rencontré hier matin et hier après-midi Jean-Christophe GRIVOT (directeur des relations sociales)
Les OS ont réitérés leurs revendications :
Retrait des vigiles
Organiser le Grand arrêt rapidement et redémarage de la raffinerie
Avancer la date du CCE
Si la raffinerie doit s'arrêter, un investissement industriel sur le site de la raffinerie en plus du centre de formation et technique.
Les OS ont été appelées à la sous préfecture afin de leur signaler l'insécurité du fait que les relèves n'étaient effectuées (24 h sans relève)
La relève a donc été effectuée hier après-midi et sera faite régulièrement (par des grévistes) par la suite.
PS: Une information concernant le site industriel de PECHINEY, (proche de la raffinerie des Flandres) des licenciements seraient effectués sur ce site. forte inquiétude pour le maintien de ce site.
A la demande des OS locales, qui demandaient un médiateur et le maintien de la direction locale, suite à la disparition du directeur de la raffinerie (M. Guillotin)
La direction générale à dépêché sur place JC GRIVOT (Directeur des Relations sociales de TOTAL)
Celui-ci devait rencontrer hier 18h les OS mais suite à l'empêchement de certains membres des OS la réunion a été reportée ce matin 9h00
Le site est relativement calme la raffinerie est toujours occupée et la relève des postés se fait au coup par coup, à la demande chacun.
Les remplacements se font lorsque qu'un départ s'effectue. Une dizaine de lit de camp a été mis a disposition par la maire de Grande Synthe afin que les grévistes situés à l'intérieur puissent prendre un peu de repos
Je vous rappel que 2 chaudières et le traitement des eaux sont toujours en services et demande une surveillance.